A l’occasion de la journée mondiale de l’environnement le 5 juin 2013, Disneyland Paris nous a convié pour une journée exceptionnelle afin de découvrir une nouvelle facette, responsable, de notre Resort Parisien : l’environnement.
Cette journée riche en évènements et en émotions vous sera décrite avec le souci du détail et de l’information la plus complète possible.
Au commencement de la journée, une présentation est faite du programme d’environnement, d’écologie et de biodiversité développé par Disneyland Paris et par la Walt Disney Company. Elle a été suivie d’un hortitour avec l’un des responsables du service d’horticulture, puis de la visite des serres en coulisse. Durant l’après-midi, direction le Disney Davy Crockett Ranch où on nous expliquera les actions de Disneyland Paris pour la protection de la faune et de la flore du Resort. Et, en fin de journée une présentation du Village Nature.
Bien, commençons le début de ce thème passionnant qu’est l’environnement présent depuis l’ouverture du Resort.
9h :
Notre journée commença par une présentation de l’engagement environnemental de la destination touristique à l’Agrabah Café.
Nicole OUIMET est Responsable Environnement et travaille depuis 17 ans à Disneyland Paris. Elle est d’origine québécoise et elle est Docteur en Sciences et Techniques de l’Environnement.
La présentation s’est faite avec visualisations et commentaires de documents de la part de Charlotte (service communication) et de Nicole OUIMET.
Tout d’abord, un lien entre les différents Resort est établi. En effet, la stratégie environnementale de Disneyland Paris est effectuée suivant les objectifs de la Walt Disney Company. Des échanges de bons procédés sont alors réalisés, notamment en visioconférences, entre les différents parcs sur les bonnes et les mauvaises actions. De plus, la réglementation française et européenne (Grenelle de l’environnement) fait que le site de Disneyland Paris est déjà en avance sur les autres parcs Disney (au moins américains) due aux mesures restrictives que le parc a déjà acquises.
Transports utilisés par les visiteurs pour rejoindre le site de Disneyland en 2012 :
– 58 % en voiture,
– 17 % en avion,
– 11 % en train,
– 10 % en RER,
– 4 % en autocar.
Le site a reçu la visite de plus de 266 millions de visiteurs depuis 1992 et a plus de 15 000 Cast Memberss pour le faire tourner.
L’avenant 2010 de la convention avec l’Etat inclut une partie développement durable qui fut rajoutée.
La préservation de la nature et des animaux est l’héritage de Walt Disney qui en parlait déjà en mars 1961 (présentation vidéo).
Le «slogan» et surtout la philosophie de Disneyland Paris en matière d’environnement se résume en trois mots : Agir, Soutenir et Inspirer.
Agir : les matériaux utilisés,
Soutenir : les fournisseurs, Cast Members (ex : réduire la consommation de papier, imprimer en recto verso,… etc.),
Inspirer : Disneynature démontre l’importance de l’écosystème et la marque Disney en elle-même, aide à contribuer à l’évolution du comportement du public.
Et cette philosophie s’applique dans sept objectifs environnementaux différents :
– Les déchets,
– L’énergie,
– L’eau,
– Les émissions de gaz à effet de serre,
– Les écosystèmes,
– L’empreinte des produits,
– Inspirer.
Quelques chiffres : chaque année, le parc produit en déchet :
– 32 tonnes de cannettes,
– 189 tonnes d’huiles alimentaires,
– 601 tonnes de plantes vertes,
– 1 694 tonnes de cartons.
Le bio composte est passé de 30 tonnes à 535 tonnes entre 2006 et 2011.
– Les déchets : actuellement 25 tonnes collectées par an. L’objectif est de réduire de 15 % d’objets solides d’ici à 2013.
Agir : récupérer, recycler. Impact notable sur les coûts d’exploitation.
Disneyland Paris c’est 19 000 tonnes de déchets par an, juste après l’aéroport de Roissy Charles De Gaulle.
En 2012, 125 000 bouteilles en plastique furent mises aux déchets, alors que quelques années plus tôt, ce fut 1 600 000 bouteilles en plastique. Cette progression de réduction des déchets est due à la mise en place de fontaines dans les Backstage (coulisses).
– L’énergie électrique : accroître la part des énergies renouvelables, faire des économies en installant des thermostats, des variateurs. Le site a enregistré une diminution de 5 millions de Kwh annuelle entre 2006 et 2011.
Répartition de la consommation électrique sur le resort :
– 61 % Parcs,
– 31 % Hôtels,
– 8 % Disney Village.
Les hôtels Disney sont maintenant équipés pour les nouvelles chambres (Séquoia par exemple) d’un « thermostat intelligent » qui s’éteint quand les guests sont sur les parcs et qui se remet automatiquement en marche en fin de journée (réduction de la consommation électrique).
– L’eau : préserver les ressources. 1 968 milliards de mètres cubes ont été utilisés en 2011. Actuellement, toute l’eau utilisée sur le Resort est de l’eau potable (ainsi que dans les lacs des parcs et des hôtels). Il faut économiser, récupérer l’eau et la retraiter (ex : régulateurs et patinoire de l’hôtel New York composée de matériau synthétique). Grand projet actuel de la station de retraitement des eaux : ouverture prévue pour septembre 2013. Elle permettra le recyclage de 80 % des eaux usées des parcs et hôtels afin de la réutiliser ensuite pour le lavage des Parcs, des voiries, l’irrigation des espaces verts et le remplissage des bassins d’agrément. Pour éviter le désagrément des d’odeurs, la station sera entièrement couverte. La centrale d’épuration traitera 700 000 mètres cubes d’eau par an.
Des chiffres sur la consommation de l’eau :
2006 : 142 Litres/visiteur/jour
2011 : 126 Litres/visiteur/jour
– Les émissions de gaz à effet de serre : il faut s’unir avec les partenaires pour les limiter. Plan de rationalisation des déplacements d’entreprise : covoiturage interne, optimiser les transports en commun.
Exemple : Les bus sont utilisés par 44 % des guests et 55 % des Cast Members (avant tout en Backstage).
Des études sont en cours pour limiter les emballages cartons de plus de 7 000 produits différents provenant de plus de 400 fournisseurs. La mise en place de la réexpédition des cartons vides pour une prochaine réutilisation, permet d’en éviter une surconsommation et la diffusion de gaz à effet de serre lors de leur destruction.
– La Géothermie chauffera en partie les Parcs due au projet Villages Nature dès 2016.
Le tri des déchets fait par les visiteurs dans leur chambre d’hôtel est à l’étude mais des complications sont là. En effet, ce n’est pas parce que le guest (visiteur) est mis à contribution que tout le travail sera fait. Les équipements en Backstage doivent être actualisés. Et en raison des différents types de poubelles dans les pays d’Europe, leur uniformisation et leur couleur sont à l’étude (une couleur n’a pas la même signification d’un pays à l’autre)
The Green Standards : Les Cast Members qui proposent des objectifs environnementaux et qui les atteignent, voire les dépassent, sont récompensés.
Ce qui en ressort est que les Cast Members font de très gros efforts et qu’ils sont moteur du recyclage en BackStage et également en OnStage (parcs, au contact des visiteurs). Et même si ça reste transparent, ils sont mis en avant pour leurs engagements pour l’environnement.
A la fin de la présentation, j’ai eu l’occasion de poser une question :
Question : Les sacs plastique distribués aux Cast Members en Backstage sont ils d’origine recyclée comme sur le parc pour les visiteurs ?
Réponse : Les sacs transparents donnés aux employés pour un achat quelconque ou autre sont de plus en plus remplacés par des sacs recyclés. Ce processus est en cours en ce moment même. Vous savez la question des sacs plastique est très intéressante car c’est un vrai débat pour notre entreprise. Les sacs représentent à la fois une saison à thème, mais aussi un accessoire, un souvenir pour les visiteurs. Avec les nouvelles réglementations, les choses vont se compliquer pour nous. Dès 2014, une loi française va être opérationnelle et créer une taxe pour tout sac plastique (40€ le kilo, soit 6 centime par sac). Des discussions sont en cours sur le choix de vendre le sac aux visiteurs, ou que le parc prenne en charge ce nouveau point de dépense. Mais il y a aussi la possibilité de remplacer les sacs plastique par des biodégradables, ce qui permettrait de supprimer la taxe de l’état. Cela dit, il faut faire des tests sur les encres à utiliser et qui doivent être biodégradables pour les dessins, sur le thème des saisons à thèmes.
Vous pouvez retrouver tous les actions mises en oeuvre en matière de protection de l’environnement sur le site corporate :
Protection de l’environnement
Visite guidée horticulture :
10h :
Un fois au City Hall, deux responsables du service Horticulture se présentent à nous : Luc Behar Bannelier, présent depuis le début du projet de Disneyland Paris, il y a un peu plus de 21ans, est le « big boss » du service. Pierrick Paillard présent depuis 1mois avant l’ouverture du premier parc. Il est le responsable du service depuis 8 ans ; il a commencé comme jardinier et a gravi petit à petit les échelons (6 ans jardinier et 6 ans chef d’équipe). Le service compte 120 techniciens et jardiniers pour 10 métiers différents qui s’occupent de la végétation des parcs.
Pierrick à gauche et Luc à droite:
Mais avant de commencer, voici quelques chiffres/ informations :
– Plus de 450 espèces de plantes présentes sur le parc Disneyland,
– Plus de 6 000km de tuyauteries pour les arrosages automatiques,
– Plus de 45 000 arroseurs automatiques ont un créneau de 4h pour arroser les plantes,
– Disney a sa propre station météo,
– Plus de 35 000 arbres,
– Il y a 400 Séquoias sur le site de Disneyland Paris,
– Près d’un million de fleurs sont plantées chaque année,
– 5 000m² de gazon utilisés par an pour la place central Central Plaza,
– L’ensemble des déchets de ce service est recyclé pour en faire du composte.
Les arboristes ont pour tache de tailler les arbres et de faire en sorte de les rendre en partie transparents. En effet, si un visiteur se perd, grâce aux différentes façades des bâtiments, il peut se repérer et par conséquent, savoir où il se trouve.
Le travail des jardiniers est très matinal. En effet, pour que le parc soit au mieux pour les visiteurs, les équipes opèrent le matin dès 5h30 en été et dès 6h30 en hiver. Ceci permet de tailler les arbres et arbustes, de planter les fleurs… etc., et en journée de travailler aux hôtels des parcs tandis que les visiteurs sont dans les attractions.
Il faut 5 nuits consécutives pour changer l’intégralité des fleurs du parc Disneyland.
Le service de Faune sauvage en place sur les parcs a pour principal rôle de réguler les animaux qui sont maintenant sédentarisés (lapins, canards, étourneaux…). Les réguler permet de maitriser leur population, limiter les dégât qu’ils peuvent causer et également de capturer les surplus pour les envoyer dans les régions de France dépeuplées.
Main Street U.S.A. et Central Plaza :
D’abord, on nous explique qu’il y a une échelle à respecter pour les arbres et végétations du parc et que lorsqu’il sont hors norme (échelle), ils sont remplacés et plantés ailleurs (hôtels ou backstage).
On commence ensuite l’hortitour par Main street, les arbres sont des chênes verts qui sont taillés « en dentelle » pour permettre de voir les bâtiments.
Ainsi, sur la première photo vous verrez que l’arbre de gauche correspond parfaitement aux attentes effet « dentelle » créant de la transparence avec des branches raccourcies et taillées à l’intérieur. Tandis que l’arbre à droite, est actuellement considéré comme hors norme et sera donc remplacé d’ici un an.
Sur cette deuxième photo, vous verrez un arbre qui est dans la norme, mais dont l’effet « dentelle » est absent. Il sera donc taillé en intérieur pour y être « transparent ».
Les paniers en suspension sur les lampadaire de l’allée principale sont faits depuis 1992 par des travailleurs handicapés.
Sur les balcons, vous pourrez voir des fausses fleurs qui sont présentes pour des raisons de complication dans l’arrosage des plantes en hauteur. A l’ouverture, durant 1 an, les essais faits avec de vraies fleurs n’ont pas été concluants.
On enchaine avec Central Plaza, ou malheureusement il y a beaucoup de destruction de végétaux et qui fut davantage amplifié avec l’arrivée du spectacle nocturne Disney Dreams!. Le guide nous indique que même des arbustes situés sur les buttes entourant la place sont parfois détruits par les gens qui les traversent.
A cause de Dreams!, l’entretien du gazon est compliqué car il y a des zones interdites d’accès, notamment à flanc de colline du château où leur ID est déposé aux équipes de Dreams! pour identifier le Cast Members présent et qu’aucun feu ne soit déclenché. Le jardinier travaillant au flanc du château doit avoir des crampons qui se rajoutent aux chaussures de sécurités et doit être attaché par un câble d’acier et un câble stop chute pour des raisons de sécurité.
Pour les arbres carrés (des cyprès), ils sont pour certains considérés comme hors norme, et leur changement peut arriver d’un moment à l’autre.
Il faut une nuit et 20 jardiniers pour changer l’intégralité des fleurs du hub.
Frontierland :
Nous continuons dans ce deuxième land. Pour donner l’impression du climat aride de l’Arizona, ce sont des plantes basses qui sont taillées, mais de manière discrète pour démontrer un aspect sauvage. Quelques branches plus grandes que d’autres sont volontairement laissées et la présence de gravier amplifie l’impression d’aridité .
Une belle histoire qui nous est racontée : avant la construction du parc, il y avait dans les champs, 5 arbres aubépines qui ont été sauvés et replantés. La « greffe » aillant fonctionné pour tous, ils ont maintenant plus de 100 ans !
Pour les arbres de Big Thunder Mountain (le train de la mine), la taille se réalise en barge. L’année dernière, tous les arbres en premier plan de la photo (sur un petit ilot) ont été changés, car devinez quoi ? Ils étaient hors échelles ! Les sapins sont eux, changés tous les 15 ans environ.
Les cactus que l’ont peut voir de juillet à fin septembre, sont un don d’une famille qui avait une grande serre de 200 cactus, qui ont été légués lors d’un décès, à Disneyland Paris.
On se tourne encore un peu sur la gauche pour découvrir un Févier d’Amérique. Généralement on trouve cet arbre au Texas. Il a pour caractéristique d’avoir de longues épines sur son tronc et ses branches. Les jardiniers sont donc obligés de couper régulièrement ses épines. D’ailleurs, elles sont tellement dur, qu’avant elles pouvait servir de clou !!
On part ensuite vers le Phantom Manor et, plus précisément, dans la cour intérieur de la file d’attente dès que l’on a passé les grilles de l’entrée.
Il y a des pruniers (arbres à feuilles de couleur bordeaux) dont les troncs sont tordus pour donner l’impression qu’ils se penchent vers nous, mais ceci est volontaire .
Des fenêtres sont créées dans la végétation pour que les visiteurs puissent voir les principaux emblèmes du parc, les attractions et ainsi avoir un œil partout sur le lieu où ils se trouvent, ou sur leur prochaine attraction.
Ici, une fenêtre depuis la cour intérieure dans la file d’attente de l’attraction.
Dans ce même lieu, il y a aussi des noisetiers qui ont des feuilles naturellement flétries pour donner l’impression qu’elles sont en train de mourir, qu’elles sont malades. Il y a un hêtre pleureur. Il y a quelques années il y avait aussi un poirier malade qui s’est couché lors d’un gros coup de vent. Ils ont décidé de le laisser là tel quel en rajoutant quelques plantes grimpantes dessus.
Il y a une petite tolérance aux mauvaises herbes, et derrière l’attraction, il y a des Yuca. Ils ont été mis serrés pour donner une impression « bizarre », car normalement dans la nature, ils poussent seuls et cela donne un aspect « assez romantique « .
Un autre exemple de fenêtre dans la végétation : devant l’entrée de la file d’attente de l’attraction Big Thunder Mountain, elle fut créée pour que la montagne soit vue de partout et par les futurs miniers amateurs.
Quand on va vers le restaurant « Cowboy Cookout Barbecue », l’atmosphère recherchée n’est plus l’Arizona mais le Colorado. La zone est donc un peu plus sauvage, il y a surtout plus de conifères et également des arbres dont leurs feuilles deviennent jaunes selon les périodes de l’année.
Adventureland :
On attaque ensuite Adventureland. Alors, il faut savoir que les arbres et fleurs doivent normalement résister à -18°C. Pour protéger les fleurs, il a été créée des buttes autour du parc, mais aussi à l’intérieur pour créer des zones un peu plus chaudes (gagnant ainsi quelques petits degrés). A Adventureland, ils ont renforcé ce dispositif avec une terre plus drainante que les autres avec un sol composé de sable de façon à ce que les racines ne restent pas noyées et qu’en hiver, elles ne gèlent pas.
Il n’y a qu’une seule espèce de palmier : le palmier de chine. C’est le seul qui résiste à notre climat parisien sur les 300 espèces de palmiers répertoriées au monde.
Il y a 52 rhododendrons à Adventureland qui ont entre 20 et 30 ans. Si vous en avez, il nous a donné une astuce pour qu’ils fleurissent tous les ans : après chaque floraison, il faut tout simplement arracher les fleurs ! Il en existe plusieurs variétés pour donner plus de couleurs aux Land (plus tropicale) et mais le violet reste le plus dominant.
Quand on se déplace vers Indianna Jones, on trouve des fatsia japonica qui ont des feuilles très brillantes qui renforcent l’aspect tropical voulu dans le Land, à coté de lauriers et d’orangers du Mexique.
Au détour du « Colonel Hati’s Pizza Outpost », la végétation de Bambou y est taillée tous les matins afin de pouvoir apercevoir le restaurant.
Si on regarde bien, on peut remarquer des plaques de métal. Ce sont des fosses préinstallées pour installer des plantes tropicales en pot en saison estivale
On trouve 20 000 bambous de 20 espèces différentes depuis l’ouverture du parc, des petits, des moyens et des grands. Les grands, les feuilles sont taillés jusqu’à une hauteur de 2m/2m50 pour permettre de voir au travers. Le souci de transparence.
Du côté de Pirates of the Caribbean, une petite anecdote nous est racontée : a une époque sur la route du Blue Lagoon ils avaient mis des arbustes avec une pousse rapide. Leur épanouissement fut tel que les plantes en grandissant ont caché l’enseigne du restaurant, de fait moins fréquenté. C’est en remarquant cet écran de verdure, qu’après avoir taillé les arbustes, que le restaurant a augmenté son chiffre d’affaire de 15-20 %. « On a retenu la leçon, même si on sait ce que tout doit être visible pour les guests ».
Fantasyland :
On entre maintenant dans le monde des contes.
En fonction des pays représentés aux quatre coins du parc, la végétation y est différente :
– Pour la partie anglaise, c’est un mélange de fleurs et de plantes vivaces ;
– Pour la partie allemande, ce sont des conifères pour rappeler la forêt noire ;
– Pour la partie néerlandaise, ce sont des fleurs au couleur jaune orangé.
Le travail de coupe et de taille y est plus important sur cette partie du parc. en effet comme il s’agit d’un monde pour enfants, les bâtiment y sont volontairement moins importants sur les hauteurs et il en va de même pour la végétation.
Pour le labyrinthe d’Alice, c’est un peu plus de 2 km de chemins sinueux. Il faut une semaine et 10 jardiniers pour la taille complète des haies et il faut il faut les tailler toutes les 3 semaines. Pour la tête du chat de Cheshire, ils ont innové cette année : ils ont opté pour des tapis fleuris. En effet, les arbustes ont des racines qui ont grignoté progressivement la terre qui ne leur était pas accordée. Ainsi, la pose des 3 000 fleurs une par une fut abandonnée. Cette méthode de tapis fleuris permet aussi de réduire le temps de pose des fleurs et de garder le même rendu final.
Quand ils ont changé l’ensemble des arbustes, ils ont fait un partenariat créatif où tout le labyrinthe fut refait à l’identique dans un champs à Melun.
Le Contrôle Qualité Standard est présent sur tous les Lands mais il opère plus sur Fantasyland. Ce service a pour but le contrôle des couleurs des végétaux en fonction de leur environnement. Ainsi pour l’attraction « Dumbo the Flying Elephant » les fleurs seront en harmonie avec l’attraction, c’est-à-dire : bordeaux, jaune et bleu/violet.
Ou alors à ce kiosque de vente de souvenirs, les couleurs pastels sont violet, rose et blanc.
A Fantasyland, il y a quelques 29 topiaires.
La chenille n’existait pas à l’époque. Les arbustes prenant naturellement une forme en boule, les jardiniers ont alors demandé au département show qualité s’ils pouvaient en faire une chenille. Après avoir donné leur aval, la coupe et la taille pour, par exemple, créer les yeux furent réalisées pour donner le résultat actuel d’une chenille qui n’a aucune structure.
Un point que soulève notre guide du moment Pierrick. Durant la rénovation du quartier italien et au-delà du travail fait conjointement avec le département de la maintenance toute les plantes ont été changées et notamment les arbres longeant l’allée car.. hors norme. La collaboration entre départements fut riche en expériences.
Discoveryland :
Ce que l’on retient ce sont des tailles d’arbres structurées, avec des formes géométriques pour donner des effets futuristes.
Autour de Space Mountain Mission 2, au niveau des bornes Fast Pass on a des platanes taillés pour faire croire qu’ils poussent à l’envers.
Du coté de Captain EO il y a un conifère du japon appelé gingko biloba qui a des pousses en étoiles et des feuilles en formes de palmes. Il a près de 40 écus et fait partie des seuls arbres qui ont résisté à la bombe d’Hiroshima. Il y a que des arbres « mâles » de cette espèce parce que les « femelles » produisent des fruits qui ont une odeur horrible.
Discoveryland est le seul land où les jardiniers ont le droit d’utiliser des plantes de couleurs « feu »
les arbustes le long du Disneyand Railroad sont taillés pour former la queue d’une comète et les arbustes en font la tête.
Du côté du Nautilus, au bord de l’eau on retrouve un arbre qui a plus de 70ans, taillé pour évoquer la forme des nuages.
Question : Est-ce que vous vous limitez dans la création florale sur le hub ( ou ailleurs ) à cause des piétinements trop fréquents ?
Réponse: Oui et non, mais ils ne font que le minimum, par exemple ils ont remplacé les fleurs autour du hub par du gazon, il faut que ça reste raisonnable en terme de coût
Q: Quels ont été les dégâts et conséquences de la tempête de 99.
R: Ils ont du beaucoup discuter avec les assurances, 4 000 arbres ont été arrachés ou abimés, il a fallu un peu plus d’un an pour effacer toutes traces de la tempête.
Q: Est-ce qu’un évènement comme le festival des fleurs pourrait revenir?
R: On aimerait bien, mais c’est une question de budget.
Q: Est-ce que vous intervenez lorsqu’il y a une nouvelle attraction, ou un nouveau land ?
R: Non, on nous donne le cahier des charges que la Walt Disney Imagineering a réalisé auparavant avec la conception d’un lieu, on peut juste proposer certaines tailles et manières de faire.
Cette visite n’est à ce moment là pas totalement terminée. En effet, maintenant nous passons en Backstage et allons au bâtiment Winnie avec sa serre juste derrière l’attraction « It’s a small World ».
On retrouve à ce moment là Luc et c’est maintenant lui qui prend la parole après les 1h30 de d’explications très instructives de Pierrick.
Tout d’abord il pose les bases. Quand EuroDisney fut installé c’est tout un habitat pour les animaux qui fut créé, créant ainsi 2 000 hectares de biodiversité.
Luc nous dit aussi que ses jardiniers sont des jardiniers de spectacles, car c’est tout un travail qui est mit en avant et qui doit emmener le végétale à raconter une histoire. Ce métier « est un métier de passion » où l’on est « appelé par le terrain ».
Il nous dit qu’en général, les jardiniers restent plusieurs années chez Disney, car ils tournent sur tous les lands et tous les hôtels. Du coup ils apprennent et utilisent de nouvelles et différentes techniques de coupes et de manières de travailler.
Ils ont une « maxi comm » c’est ce qui gère l’ensemble de l’irrigation automatique du parc et il n’y a besoin que d’une personne pour s’en occuper depuis le bâtiment Winnie.
Ils ont aussi un besoin d’exister et de se vendre au sein de la direction mais aussi d’ailleurs. C’est en proposant des évènements et en montrant leur travail dans le parc et dans les serres qu’ils y arrivent. De même quand ils créent une toute nouvelle rose, montrant ainsi leur savoir-faire. Ce fut le cas pour les 5 ans où ils avaient créé une rose Pinocchio, puis une rose Bambi et ressèment la rose Princesse qui est disponible sur le site » globeplanter « . Petit secret, il y en a une toute nouvelle qui est en création, mais chuuuuuut, elle doit pousser.
Ensuite on est rentré dans le bâtiments administratif ou on nous a demandé de pas faire de photos, puis on est entrée dans le coin » fleurs coupées « . Ils se chargent de toute les fleurs coupées des hôtels mais aussi et surtout pour les événements et diners de gala proposés dans les différents centresde conventions des hôtels Disney ou dans les parcs après la fermeture aux visiteurs.
Vient le moment de rentrer dans la serre, c’est un lieu de protection des plantes et de leur entretient avant de les mettre sur les parcs.
Ici vous voyez les cactus qui sont présents sur le parc dès juillet jusqu’à fin septembre.
Notre visite se terminera par les derniers mots de Luc qui étaient simplement descriptif du travail qu’effectuent les jardiniers de la destination touristique : « Bien que ce métier soit passionnant chez Disney, j’ai vite compris une chose, c’est un métier d’entretient où il n’y a pas de place à la création ». Sur ses dires qui paraissent minimalistes mais qui ne le sont en fait pas, on ne peut que les féliciter pour tout le travail qu’ils fournissent pour entretenir ces espaces verts gigantesques et merveilleux.
Si vous voulez découvrir encore plus de choses, l’hortitour est une visite guidée d’environ 2h ouverte au public et qui coûte 8 euros.
13h,
le temps passe vite entre gens de bonne compagnie, et on file au Ranch Davy Crockett , pour manger un morceau jusque 14h, puis on attaque la visite faune du ranch.
Il y a 3ans, ils ont installé un nid de chouette hulotte, mais qui n’est toujours pas occupé malgré leurs présences. Si un jour il l’est, ils ont l’ambition d’y mettre une caméra et de filmer la vie de la chouette et de le diffuser dans le ranch.
Photo avec zoom
Photo sans zoom
On se dirige ensuite vers une marre forestière qui était présente avant la création, mais qui a ensuite été laissé à l’abandon. Ils ont décidé il y a 2ans de s’en occuper et de la réhabiliter. Ils ont coupé un saule pleureur pour que l’eau ne soit pas absorbée par celui-ci ( la marre s’assèche naturellement en été ). Ceci permet de réintroduire des lieux humides.
Depuis la vie si redéveloppe on y trouve des tritons, des grenouilles agiles, des crapauds commun et des salamandres.
Sur l’ensemble du resort on trouve également 30 plaques à reptiles. Ce ne sont pas des pièges mais des caches, avec la plaque de métal, ça permet qu’il fasse chaud en dessous et donc ça attire les reptiles. Ca leur permet également de connaitre la faune du coin. On y trouve des vipères, couleuvres et lézards.
On se dirige ensuite vers l’écurie ou des hirondelles fenêtre ont fait leurs nids. Cet animal est protégé et ils n’ont pas le droit de détruite les nids. On nous fait la remarque que les traces de nids sur les charpentes sont des nids qui sont tombés et pas des nids qu’ils ont détruits.
On nous montre aussi un nid d’hirondelle rustique pour pouvoir comparer la manière différente qu’ils ont de construire un nid (à savoir pour celui-ci un nid classique en forme de bol).
Des ateliers sont aussi créés pour à la fois utiliser les animaux comme prédateurs naturels et éviter l’utilisation de produits chimiques, mais aussi pour sensibiliser les enfants.
Cette année ce fut la construction d’hôtels à insectes
Actuellement sur le Ranch 15 ruches sont en place et elles ont produit 400kg de miel pour leur première année. Ils vont en implanter de nouvelles pour en avoir au totale 80 d’ici 2014.
La production de miel sera servi au Disneyland Hotel, à l’hôtels New York et au New Port Bay Club.
La pose de ruches était à la base faite pour sensibiliser les visiteurs et non pas pour la consommation de miel, et c’et l’année dernière avec l’apport de 400 kg de miel sur l’année que l’idée du faire du miel « made in Disneyland Paris » a jailli.
Ils louent l’été des moutons français en voie de disparition pour faire office de « tondeuses ». En effet, pour limiter l’utilisation de machines pour tondre le gazon, de polluer, de produire des nuisances sonores et dans le soucis de communiquer avec les visiteurs sur l’importance de l’environnement, cette solution fut trouvée. Il y a ainsi 40 brebis cette année (24 l’année dernière ).
Ainsi comme on a pu le voir toute les actions menées sur le Ranch Davy Crockett aboutissent à une démarche conservatoire.
15h30,
Marne-la -Vallée, siège du Village Nature.
Après un accueil chaleureux de la part du responsable du siège village nature, on a eu droit à une présentation du Village. Pour ne rien vous cacher, il y a eu deux embargos : une vidéo promotionnelle terminée et la visite des appartements témoins.
La seul chose que je me permet de dire sur la vidéo est que les rendu (représentations imagées) en 3D sont superbes, elle est terminée a 95% du coup elle ne devrait plus trop tarder à sortir et donc à vous de la découvrir.
Tout d’abord le Village Nature est une société indépendante qui fut créée grâce à l’association du groupe Pierre & vacances et EuroDisney S.C.A.. Ainsi dans le projet, vous trouverez la patte de Center Parcs (P&V) et la finesse du détail (apportée par Disney), ce n’est en aucun cas un 3ème parc sur le site de Disney. Les activités y seront uniques pour quelques une et aucun signe et références de tête de mickey y sera effectué puisque la société y sera indépendante. Le Village Nature est un projet de plus de 10 ans qui a débuté le 19 mai 2003.
Le Village Nature attend 900 000 Visiteurs à l’année, il y aura 1 400 employés pour une superficie 3 fois plus grandes que les deux parcs Disney réunit.
Il ne s’agit pas d’un parc sur le sport, même si certaines activités sont au final sportives (accro-branche par exemple)
Au total il y aura 10 % de bâti contre 90 % de nature.
En 2016, 1 100 de 1 700 logements seront livrés, et la deuxième partie se fera 18 mois plus tard en 2017 (fin d’année tout devrait être finalisé).
Le lac gigantesque du village sera rempli de ses 1,5m de profondeur grâce à l’eau de pluie sur 3 ans.
Le villages nature aura une exigence que l’on retrouve dans les Center Parcs à savoir qu’une fois le visiteur arrivé à son cottage, il lui sera interdit d’utiliser son véhicule pour circuler sur le site. la voiture sera autorisée afin de décharger les bagages, puis devra ensuite être déposée dans un des nombreux parkings attribués et décimés en périphérie du Village. Vous pourrez vous déplacer à pied, ou en vélo.
Sur le Village Nature il y aurait 3 catégories de logements pour 3 types de prestations :
– Bulle : Se retrouver dans un cocon (4 étoiles)
– Nature : Le prolongement de la nature et ses références dans l’habitat(3 étoiles)
– Clan : Relancer les liens familiaux (2 étoiles)
Bulle (équivalent 4 étoiles), représentera 30% de l’offre d’hébergement à Villages Nature et sera disponible en 385 cottages localisés dans le Village lacustre Sud et le Village forestier Est, et 158 appartements/suites familiales situés dans le Village central. Les cottages Bulle seront proposés du 3-pièces (deux chambres) de 67m² au 4-pièces (trois chambres) de 88m², tandis que les appartements seront disponibles du 2-pièces (une chambre) de 43m² au 3-pièces (deux chambres) de 70m².
Les collectifs bulle seront donc centrés autour du lagon avec les fameux jardins suspendus.
Nature (équivalent 3 étoiles), représentera 40 % de l’offre d’hébergement à Villages Nature et sera disponible en 326 cottages localisés dans les Villages forestiers Nord et Est et dans le Village lacustre sud, ainsi que 362 appartements/suites familiales situés dans le Village central. Les cottages Nature seront proposés du 3-pièces (deux chambres) de 57m² au 4-pièces (trois chambres) de 75m², tandis que les appartements seront disponibles du 2-pièces (une chambre) de 37m² au 3-pièces (deux chambres) de 62m².
Clan (équivalent 2 étoiles), représentera 30 % de l’offre d’hébergement à Villages Nature et sera disponible en 499 cottages situés dans les Villages forestiers Nord et Est. Ces cottages seront proposés du 3-pièces (deux chambres) de 54m² au 4-pièces (trois chambres) de 65m².
Le prix d’un logement mise e vente est comprit entre 250 000 et 400 000€, varie en fonction de la taille et du type de logement. Le projet Villages nature sera financé par la vente des logements.
Nous avons eu l’opportunité de visiter le lieu où les futurs achats pour le Villages Nature auront lieu.
Et jusqu’à la maquette du projet était sous embargo, mais nous avons eu l’autorisation d’en faire des photos et de les diffuser. La peinture autour de la maquette n’était pas encore sèche.
Je vous présente donc la maquette du futur Villages Nature.
La géothermique profonde, permettra de prélever de 2 500m à 1 800 m dans les profondeurs de la terre une eau à une température de 78 degrés, grâce à un réseau de canalisation. Elle chauffera l’eau des réseaux d’eau potable, ainsi que les appartements et cottages en hiver. L’utilisation de la géothermie permettra donc de satisfaire dès 2016, la totalité des besoins en chaleur de Villages Nature mais également permettraient de satisfaire jusqu’à 50% des besoins en chaleur des deux Parcs à thèmes Disney et le Disneyland Hotel, situés à 6 km plus au nord .
Au total il y a 11 000m² de surface de baignades dont 9 000m² consacrés uniquement à l’Aqualagoonet son eau à 30°C toute l’année. Toboggans ? Piscine à vague ? Jacuzzi ? On peut s’attendre à des surprises.
Voici des séries de photos pour vous localiser et comprendre les différents lieux du Villages Nature aux travers des explications précédentes.
Tout d’abord le cœur de l’activité du gigantesque Village et ses jardins suspendus aux logement « Bulle » :
Un lieu d’activité et loisir, le bowling :
les Jardins extraordinaires sont consacrés aux quatre éléments de la Nature que sont la Terre, le Feu, l’Air et l’Eau sur deux hectares. (entre deux alignement de logements) :
Dernier logement de catégorie « bulle », la plage (sur la droite) et l’ile de l’aventure plus haut:
Une plage pour baignade (seul lieu hors Aqualagoon où la baignade est possible car ce n’est pas possible dans le lac) :
Au nord Villages Nature :
Sud du Ranch Davy Crockett et à l’Est de l’Aqualagoon (partie forêt du complexe):
La ferme pédagogique (à Ouest de l’Aqualagoon et de la plage) :
L’île de l’aventure avec sa cabane géante en hauteur :
Aurait-il une liaison par un ferry ?
Partie « eau » du complexe (une partie des logements qui seront livré en 2017, un an après l’ouverture) :
Vue générale du futur site:
Voila, ce fut la journée du 5 juin 2013, journée mondiale de l’environnement.
Je vous avais prévenu que j’aurai le soucis du détail et de l’information la plus complète possible.
Je souhaite tout d’abord remercier les intervenants et personnes qui ont contribués à rendre cette journée unique et enrichissante au plus haut point. Ce fut un moment riche…. en tout! De voir des personnes aussi impliquées et passionnées dans leurs travails de protection de l’environnement, de sensibilisation pour aujourd’hui mais aussi pour demain. L’importance accordée au végétal pour qu’il trouve pleinement sa place dans un univers (land) et qu’il puissent s’épanouir tout en ne gênant pas l’homme, c’est tout simplement bluffant de voir toutes ces actions réalisées pour certains dans une certaine discrétion.
Cette journée a permis de montrer clairement que oui, l’entreprise est impliquée dans l’environnement et ce, depuis l’ouverture du parc. Et que oui, elle apporte sa contribution pour protéger notre planète aux travers d’actions qu’elle met volontairement en place malgré sa situation financière.
Même si je risque de me répéter, je remercie les nombreuses personnes (même dans l’ombre) qui ont participé à nous faire découvrir un autre visage de Disneyland Paris et qui contribue tous les jours à la protection de l’environnement. Je terminerais en remerciant Mathias, Clément et Charlotte de la Communication Institutionnelle et Océane de Business Solutions pour nous avoir accompagné durant toute cette journée et en espérant que ce type de journée puisse se poursuivre dans le futur.
Merci.
Les actions envers la protection de l’environnement font partie intégrante des activités de Disneyland Paris au quotidien. Cet engagement n’est pas nouveau: Walt Disney lui-même chérissait la nature et les animaux, comme il l’a démontré dans nombre de ses films et documentaires animaliers. Son discours de l’époque résonne encore plus aujourd’hui comme totalement actuel.
Merci de votre fidélité et à bientôt.
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